Boules de Linz

Ingrédients : 125 gr d'amandes en poudre - 125 gr de beurre - 125 gr de sucre - 125 gr de farine - 1 pincée de girofle en poudre - 1/2 cuiller à café de cannelle - 1 pincée de levure chimique - 1 œuf - 1 cuiller à soupe de cacao - confiture de framboises

Ramollir légèrement le beurre. Mélanger la farine avec les amandes, le sucre, la levure, les épices et le cacao. Faire une fontaine, y mettre l'œuf et le beurre et bien mélanger avec les mains. Si la pâte est collante ajouter un peu de farine, si elle est trop épaisse ajouter un peu de lait. Mettre en boule et laisser reposer 2 à 3 heures au frais. Former des boules de la grosseur d'une petite noix, avec le doigt faire un creux au milieu et y déposer un peu de confiture de framboises. Mettre les boules sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier cuisson, et cuire 15 à 20 mn à four th. 180°.

( image du net )

Les trolls de Noël

Mieux vaut être sage en Islande ! En effet le folklore fait intervenir 13 trolls de Noël, les Yule, qui viennent hanter les villages pour faire peur aux enfants. Des sortes de pères fouettards en quelques sortes. Au fil des années, les rôles des " Yule Lads " se sont toutefois bien adoucis, et ces petits bonshommes sont devenus moins malfaisants. Ils apparaissent durant les 13 nuits avant Noël, et chacun s’en va au bout de 13 nuits. Au total, ils sont donc présents du 12 Décembre au 6 Janvier. "Yule" qui signifie Noël en Islandais est hérité des célébrations païennes du solstice d’hiver. Si l’enfant a été sage il aura la surprise de découvrir des friandises ou un cadeau. Dans le cas contraire il recevra tout bonnement une pomme de terre gâtée et puante. 

 
Le bougeoir à 7 branches

La décoration la plus emblématique de Suède est le fameux bougeoir à 7 branches. Depuis les années 30 la tradition était d’avoir un bougeoir avec 4 bougies en cire, on allumait une bougie à chaque dimanche de l’Avent. En 1930 Philips fabriqua les premières guirlandes électriques pour sapins de Noël. Elles fonctionnaient avec du 120 volts mais hélas à la campagne les bâtiments étaient équipés en 220 volts et les guirlandes ne résistaient pas, les socles fondaient. C’est à ce moment qu’intervint Oscar Andersson, qui était chargé de récupérer les guirlandes cassées et il obtint la permission de récupérer les ampoules et les socles intacts. Il eut l’idée lumineuse de remplacer les bougies en cire d’un chandelier traditionnel par des bougies électriques de récupération. Il dénicha un vieux bougeoir en bois dans un bazar et remplaça les 7 bougies en cire de celui-ci par 7 bougies électriques.
Le bougeoir à 7 branches était né !

 
Le sapin

Entre 2000 et 1200 avant JC, on parlait déjà d’un arbre ( l’épicéa, arbre de l’enfantement ) le 24 décembre puisqu’on considérait ce jour comme la renaissance du soleil. Puis on raconte qu’un moine évangélisateur Allemand de la fin du VIIème siècle voulait convaincre les druides germains que le chêne n’était pas un arbre sacré. Il en fit donc abattre un et en tombant l’arbre écrasa tout ce qui se trouvait sur son passage à l’exception d’un jeune sapin. A partir de là la légende fit son œuvre. Elle raconta que le moine qualifia ce pur hasard de miracle, et qu'il déclara dans sa même prédication : "Désormais nous appellerons cet arbre l’arbre de l’Enfant Jésus". Au XIème siècle l’arbre de Noël garni de pommes rouges, symbolisait l’arbre du paradis. Au XIIème siècle la tradition du sapin apparut en Europe, plus précisément en Alsace. On le mentionna pour la première fois comme "arbre de Noël" en Alsace vers 1521.  Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays grâce aux immigrés d’Alsace-Lorraine qui firent largement connaître la tradition de l’arbre de Noël aux Français.

Le calendrier de l'Avent

Il est né en Allemagne, et à l'origine on donnait une image chaque matin aux enfants entre le 1er et le 25 décembre. A partir des années 1850 ces images devinrent de plus en plus somptueuses, elles prirent des couleurs, de l’or, de l’argent, du relief, des dentelles de papier . Elles furent parfois même éditées sous forme de triptyques, avec des volets à ouvrir pour découvrir le dessin central. Au lieu de distribuer les images une par une tous les jours, on eut donc l’idée de les cacher dans un calendrier de vingt-quatre cases . . . notre calendrier de l'Avent était né !